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INTERVENTIONS EXTÉRIEURES
Intervention à l'école Galilée à Martigné (53)
LA FONTAINE DE LA SOLIDARITÉ
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L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...

L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...

L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...

L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...

L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...

L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...

L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...

L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...

L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...

L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...

Des êtres noyés dans la nature regardent s'écouler les saisons...

Des êtres noyés dans la nature regardent s'écouler les saisons...

L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...
L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...
L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...
L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...
L'inspiration veille, l'homme est peut-être poète...
Des êtres noyés dans la nature regardent s'écouler les saisons...

L’homme, le regard tourné vers le ciel, est en train de s’assoupir au passage des nuages. Les cotonneux chargés de gouttelettes finiront par lui fermer les yeux. Bien calé sur son oreiller de feuilles, il a longtemps rêvé lorsqu’il arpentait le macadam des trottoirs de la cité, à cet instant de paix intérieure et de repos réparateur. Au fond de son être, loin de tout sentiment revanchard, il sait que cet instant de bonheur, il le doit à tous ces êtres « hybrides » qui ont sauté de branche en branche, une feuille dans la main, dans la bouche ou bien dans le bec, pour lui confectionner ce nid douillet au milieu de quatre branches tout en haut de cet arbre loin du vacarme de la ville, des tracas de sa vie où les seuls frissons restent le bruit du vent dans les feuilles et le chant des oiseaux.

Cette solidarité, il la chérit et demain, qui sait, bien ressourcé, il descendra de son sommet pour retrouver la terre ferme où il a toujours vécu et qui reste le lieu privilégié de la vie qu’il a choisie. Sur le chemin, il n’oublie pas de se retourner et d’un signe de la main, remercie tous les habitants de cet arbre sans qui cet instant de bonheur et de réflexion n’aurait jamais existé… il sait qu’un jour il reviendra au creux de ce nid douillet refaire le point sur son existence.

La solidarité envers l’être humain… pas seulement !

Elle s’exerce aussi envers la nature et ses composants. Cette sculpture offre sa marelle à quelques espèces animales. Le thon rouge d’abord en voie de disparition, la faute à la pêche intensive, la baleine que quelques pays sans vergogne continuent de pêcher pour alimenter leurs industries florissantes, le requin qui, pour un petit bout d’aileron dans les assiettes, sera bientôt un poisson du passé. Être solidaire, c’est encore cela. L’artiste n’est pas là pour régler le problème, il n’en a ni le pouvoir, ni la capacité. Son rôle est de dénoncer et d’ouvrir les yeux de ceux qui rencontreront son oeuvre. Laissons à ceux qui nous ont promis qu’ils le feraient, le devoir de le faire...

En attendant, mettez ces quelques lignes de côté, tournez autour du bassin, observez chaque  personnage, asseyez-vous sur le bord de la marelle, regardez le ciel, jetez un regard au poète, ressourcez-vous, écoutez le chant de l’eau, voyagez comme aimait le faire Robert Tatin… vous ferez un instant partie intégrante de la fontaine…, « désaltérez-vous », pendant tout ce temps elle vous appartient…

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